Ce que la chenille appelle la fin du monde,                                    le sage le nomme un papillon

        Richard Bach

Etre passeur…



Ce qui me passionne, c’est comment les êtres humains que nous sommes tissent des liens qui leur permettent de grandir en sécurité et en autonomie pour devenir plus conscients.

Comment paradoxalement, ces liens qui nous attachent à  des personnes, des lieux, des habitudes,… peuvent être source de liberté et de croissance intérieure ?


Une dynamique par laquelle l’être dans sa totalité peut se nourrir, corps, âme, esprit, de ces liens et va aussi inévitablement devoir les modifier, les abandonner, accepter qu’ils se défassent pour rester vivant et permettre à l’autre de le rester.


Je me sens particulièrement concernée par l’accompagnement de toute personne qui est confrontée ou bloquée à un de ces moments de passage qui jalonnent une vie, depuis notre première arrivée dans ce monde au moment de notre naissance jusqu’à la dernière traversée que nous pouvons imaginer avec notre conscience, au moment de la mort de notre corps physique.


Je suis persuadée que cette dynamique de passages évolutifs déborde de beaucoup les limites de notre vie ici et maintenant, puisqu’elle a commencé avec la naissance de l’Univers qui nous abrite, s’est poursuivie avec la naissance de la Vie, puis celle de la conscience...




Faire la part en nous dans la moisson des liens, de ce qui doit retourner à la terre, être composté, et de ce qui doit être assimilé, intégré, mis en réserve...


Pouvoir pardonner à ceux avec qui nous étions liés, les paroles, les actes, les attitudes qui nous ont blessé ou affaibli, qui ont engendré colère et défiance.

Pouvoir nous pardonner ce que nous n’avons pas fait, pas dit, ou au contraire nos actes et ce qui à notre insu, a limité ou rendu difficile le partage d’amour avec autrui.


Pouvoir accepter que l’âme de l’autre s’en aille, définitivement là où elle doit aller pour poursuivre son chemin, lui permettre de partir.

Et accepter de poursuivre le sien sans sa présence physique...


Pour traverser tout ceci et aborder sur l’autre rive, nous pouvons avoir besoin d’être accompagné par un passeur.


C’est ce que je peux vous proposer humblement car d’après mon expérience de vie, il semble que je puisse remplir cet office, sans savoir précisément comment.




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